Adjointe administrative au service de communication de la mairie de Charenton-le-Pont.
Après un bac scientifique, j'ai suivi les cours deux ans en fac de cinéma puis deux ans en médiation culturelle jusqu'au niveau M1 (maîtrise). En parallèle de ma dernière année d'université, j'ai fait un stage au service culturel de la mairie de Fontenay-sous-Bois. Comme j'avais pris goût au travail en collectivité, j'ai postulé à plusieurs offres dans ce secteur. Mon domaine de formation était la culture mais j'ai élargi mes recherches à la communication.
J'ai été recrutée en novembre 2007 pour un CDD de six mois au service communication de la mairie de Charenton-le-Pont. On m'avait indiqué lors de l'embauche que ma « stagiairisation » comme adjoint administratif de deuxième classe se ferait naturellement. Cela a été le cas en mai 2008.
Je m'étais inscrite au concours d'adjoint administratif de première classe avant d'être recrutée à Charenton, en mars 2008. J'ai eu les résultats du concours et j'ai été placée sur la liste d'aptitude en mai 2008, au moment où je devenais stagiaire deuxième classe. La mairie m'a nommée directement stagiaire adjoint administratifde première classe.
Non, pas grand-chose. Mon poste avait déjà commencé à évoluer vers plus de responsabilités. Le concours était une façon de me tester. Pour augmenter mes perspectives d'évolution, c'est le concours de rédacteur qu'il faut avoir. Je me suis déjà inscrite.
J'ai passé le concours organisé par le centre interdépartemental de gestion de la petite couronne de la région Ile-de-France et j'ai été reçue du premier coup. J'ai commencé à préparer trois mois avant, mais assez épisodiquement. Malgré ma formation généraliste, j'ai dû me replonger dans la méthodologie de l'école primaire et du collège pour le français. Les maths et le français, c'était de l'entraînement plus que des révisions. L'épreuve de français consistait en des questions de compréhension d'un texte court et des questions de grammaire et conjugaison. Pour les maths, l'épreuve était un tableau numérique. Il faut présenter ses réponses après avoir fait des calculs. C'est une méthodologie un peu pointilleuse à acquérir. J'en avais fait une dizaine pour me préparer avant le concours. J'ai été admissible à cette partie écrite.
L'oral d'admission est une conversation avec un jury. Elle concerne la motivation, la présentation de son parcours et comprend des questions sur les collectivités territoriales. La deuxième partie de l'oral portait sur un thème de droit que j'avais choisi lors de mon inscription, entre droit de la famille, finances publiques et action sociale. On tire un sujet au sort, on planche pendant 15 minutes puis on présente le sujet à un jury pendant 10 minutes, suivi par 10 minutes de questions.
On peut aussi choisir des épreuves facultatives, qui apportent des points mais n'en retirent pas, par exemple les langues. Il y a aussi une épreuve de bureautique avec de la manipulation de logiciels comme Word, Excel et internet.
Le jury a très bien compris que je passais ce concours dans l'optique de ma recherche d'emploi.
Je suis assistante de communication à la direction de la communication de la mairie. Il y a deux volets à mon activité : la gestion administrative et la communication événementielle. Comme assistante de la directrice de la communication, je fais du secrétariat, de la gestion du courrier de la communication, de l'aide à la gestion du budget du service (relations fournisseurs et suivi des factures). Pour l'aspect communication événementielle et relations publiques, je m'occupe de la logistique de l'organisation de manifestations dans la ville comme les vœux, les brocantes, les manifestations extérieures d'été ou les cérémonies d'anciens combattants.
Passer le concours de rédacteur. Cela demandera beaucoup plus de travail que pour adjoint administratif : il y a une dissertation sur un sujet d'actualité sur le monde contemporain. Il faut s'intéresser énormément à l'actualité, et travailler la méthodologie de la note de synthèse.
Je passerai le concours en externe. Pour le passer en interne, il faut avoir travaillé quatre ans dans la fonction publique. Par contre, je pourrais bénéficier des formations du CNFPT.
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