Gestion administratif et comptable dans un SIVU qui gère les centres d'accueil et crèches de deux collectivités.
Après un IUT GEA (gestion des entreprises et des administrations), j'ai eu une équivalence en fac d'AES (administration économique et sociale). J'ai fait une licence qui préparait aux concours de la fonction publique territoriale.
J'ai travaillé pendant deux ans à mi-temps dans les services techniques de la mairie de Tours.
J'ouvrais et fermais les gymnases. C'était un petit boulot de vacataire en attendant mieux.
Je me suis inscrit en parallèle au concours de rédacteur territorial et à celui d'adjoint administratif. J'ai raté celui de rédacteur fin 2007, mais j'ai eu celui d'adjoint en mars 2008 à Tours. Comme j'avais déjà préparé le concours de rédacteur, je n'ai pas suivi de préparation spécifique pour celui d'adjoint. J'ai seulement révisé rapidement le droit en consultant des manuels de préparation. Mais j'avais déjà vu cela à l'université. Nous étions 900 personnes à passer le concours d'adjoint à Tours, pour 80 à 90 postes. Pour celui de rédacteur, il y avait un peu plus de monde, 1000 candidats environ pour 110 postes.
Un petit exercice de maths statistiques et une compréhension de texte français. Pour l'oral, je me suis retrouvé face à trois personnes, deux qui avaient des responsabilités dans l'agglomération de Tours et une personne du centre de gestion. Ils m'ont posé des questions sur mes études, mon profil ainsi que des questions juridiques. Pour l'épreuve d'informatique, ils nous mettent 10 à 15 minutes sur un poste, avec une fiche d'exercices à accomplir. L'objectif est de les faire le plus vite possible pour nous tester, voir si on panique ou pas. Pendant ce temps-là, deux personnes nous observent pour voir comment on résiste à la pression. Je n'ai pas passé d'épreuves facultatives.
J'ai été placé sur la liste d'aptitude du centre de gestion d'Indre-et-Loire en 2008. Je cherchais à Tours et à Bordeaux. J'ai postulé à toutes les offres de postes d'adjoint administratif de la mairie de Tours, y compris de deuxième classe, sans succès. J'étais ouvert à tous types de fonctions. Mais je cherchais plutôt une petite collectivité qu'une grande, suite à mon expérience de stage au service des sports d'une grande mairie avec une cinquantaine d'agents, où l'ambiance n'était pas très sympathique, avec beaucoup de pression. Finalement, fin août 2008, deux mois après avoir eu le concours, j'ai décroché un entretien à Bordeaux dans un SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) en charge des centres d'accueil et des crèches de deux communes. J'ai commencé à y travailler trois semaines après.
J'étais face à trois personnes : le président du SIVU, le secrétaire général d'une commune et un adjoint de l'autre. Ils m'ont posé des questions sur ma personnalité, mon parcours, ma motivation et quelques questions juridiques. J'étais en finale avec une fille qui avait le même parcours que moi en termes d'études. Ce qui a fait la différence c'est qu'elle avait déjà un emploi et pas moi.
Je fais de la gestion administrative et comptable pour les crèches, les centres de loisirs et d'accueil de deux communes rurales à 20 kilomètres de Bordeaux.
Pas le salaire de 1200€ net par mois… Ma motivation est de travailler dans le service public plutôt que dans une entreprise dont le but est de gagner de l'argent.
Je n'avais pas envie d'attendre de repasser le concours de rédacteur. Mon but était d'intégrer la fonction publique territoriale au plus vite. Une fois stagiaire ou titulaire, on peut passer les concours. Il faut quatre ans d'ancienneté pour passer le concours interne de rédacteur. Je pourrais faire valider mes deux ans comme vacataire à la mairie de Tours. De plus, avoir une expérience avant de repasser le concours de rédacteur peut être utile. Je me souviens avoir croisé lors de mon stage une jeune attachée complètement dépassée par les événements. Elle avait eu le concours mais n'avait aucune expérience préalable de terrain.
Je souhaite évoluer au sein de la fonction publique territoriale . Je vais repasser le concours de rédacteur d'ici deux ans et après, à plus long terme, je tenterais celui d'attaché.